Archive pour la catégorie ‘enfants’

Cours Aurillac DESSIN peinture : aquarelle, pastel, acrylique, huile, encre…

Peinture et dessin confirmé ou débutant pour adultes, adolescents, enfants :

Doué pour le dessin, bon coup d’crayon, talent inné. Ce sont simplement des remarques de personnes admiratives qui n’ont pas encore de technique et de pratique. On pense alors peut-être trop aux génies de la peinture (dans leur domaine)… ou à la spontanéité des enfants.

Progression classique logique mais non obligatoire : dessin et techniques sèches puis peinture. Copie, modifications du ou des modèles, faire à la manière de, trouver son ou ses styles personnels. Composition, proportions, perspective, harmonie des couleurs…

Techniques maîtrisées ou (et) l’envie d’expression graphique. Chacun son rythme, goûts, tempérament. « Recettes consensuelles »… ou pas.

Des qualités de sensibilité personnelle dans le domaine de l’émotif, des formes, des couleurs ou de l’image en général peuvent être aussi intéressantes qu’une facilité à l’hyper précision (parfois utile) de l’architecte… ou du bijoutier.

Apprentissage adapté.

Palette peinture

Peinture et dessin pour jeunes enfants à partir de 7 ans, (ou 5 ans après un court essai gratuit) :

Voir Blog, très anciennes entrées en bas de pages sur l’apprentissage.

Apprentissage, accompagnement ? Valorisation par une libre créativité personnelle prioritaire, notamment chez le jeune enfant et par un apprentissage qui donne des outils.

L’aboutissement de réalisations graphiques ou de créations expressives qui lui sont personnelles permettront aussi d’intéresser l’environnement familial ou extra familial, ce qui pourra également encourager l’enfant.

La difficulté est de concilier les espoirs et ambitions des parents du jeune enfant. les adultes attendent parfois une progression technique rapide de grand quand l’enfant demande que l’on accompagne son imaginaire.

La valorisation de l’enfant doit être encouragée, particulièrement s’il y a  effort ou imaginaire dans la création. Le simple plaisir de l’expérience nouvelle de technique, graphisme ou couleurs peut également être encouragé, à condition de ne pas rester trop longtemps dans ce seul registre. Parfois, une nuance peut être apportée et quelques remarques permettront de sortir de l’accompagnement et de rentrer dans l’apprentissage.

Même s’il y a des âges moyens dans les étapes d’apprentissage, chaque enfant a son rythme de progression. S’il demande et accepte à 7 ans un apprentissage adapté aux adultes sans contrainte pesante d’un parent, pas de problème ! Toutefois, rien ne prouve que son imaginaire ne sera pas bridé trop tôt et qu’il progressera plus loin et pendant plus longtemps qu’un enfant qui se plait sans crainte dans le dessin libre.

Il est souvent difficile de retrouver plus tard la spontanéité et l’expressivité de son enfance.

Ecriture, lecture : histoires, contes à Aurillac

– Contes et histoires : Histoires surprenantes 1, 2 et 3 (lecture publique ou privée)

Pour la lecture, par l’écriture.

– Histoires présentées comme des textes de chansons dans les albums pour adultes + l’album pour enfants + les albums pour « tous âges ».

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Des textes à lire seul(le) dans l’intimité. A relire aussi en public dans un moment de tranquillité, au coin d’un feu de bois si possible… mais sans vous brûler les pieds !

Vous êtes chanteur professionnel ? Contactez-moi pour des textes adaptés.

Pas de prosélytisme.

Si comme moi vous n’avez pas de cheminée, allumez une bougie ou de l’encens.

Si vous avez une cheminée, invitez-moi pour des lectures publiques d’histoires surprenantes…

Les pieds nus (mais propres) sur la table pour la décontraction, ou une cravate à l’heure du pyjama ? A voir !

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Info : l’ancienne bibliothèque d’Alexandrie… et la nouvelle, inaugurée en 2002
Sur sa façade, les alphabets actuels ou anciens de la terre.
Elle comprend aussi un centre de conférences, un planétarium, une école internationale pour les sciences de l’information, une bibliothèque des jeunes, une bibliothèque pour les non-voyants, un musée des sciences, un musée de la calligraphie, ainsi qu’un laboratoire de restauration pour les manuscrits rares.

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Cadres d’écriture dans les dénominations poétiques : néo-classique, libérée, classique, libre… ou entre deux eaux et inclassables (mon côté végétal un peu rebelle qui passe à côté du fil barbelé, ou le simple hasard de la nature plus souvent courbe que droite ?)

Des histoires découpées aux ciseaux de danseur clown acrobate sur son fil : de l’humour pour pas trop se prendre ô sérieux, du délire pour l’imaginaire, du léger par la plume, du lourd pour les sujets de société… et pour la chute finale de l’histoire + une pincée d’instinct pour ne pas tout contrôler. Un peu de populaire et d’intello pour rester inclassable entre deux chaises. Chacun y trouvera ce qu’il veut, y retrouvera peut-être « ses petits ».

Des histoires sans histoire et des contes sans compter.

Et si le clown chute de son fil, une marmite de fromage fondu qui file saura le recevoir pour lui redonner courage et vigueur : truffade, aligot, fondue savoyarde…

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Actualité de février 2013 : 2 nouveaux albums

histoires enfants

54 contes. Histoires pour enfants

Voir l’onglet Écrits

écrits

Contes pour adultes.
Histoires surprenantes

Les techniques (article enfant n° 9)

Il vient un âge où les enfants posent des questions techniques précises sur le dessin et la peinture :

Comment fait-on les ombres ? Je voudrais apprendre à exprimer la profondeur !

Comment faire les proportions exactes ?

Je ne sais pas dessiner les mains !

Ils ne cherchent pas alors à exprimer une chose qui les a émus, ce qui ne s’apprend pas. Ils cherchent plutôt la beauté de la perfection technique.

Ils veulent apprendre le lavis, la perspective, mesurer et reproduire un objet, connaître les proportions et la mécanique du corps humain, faire un dégradé, savoir se servir d’un tire-ligne, dessiner les ombres, faire des grisés à la plume.

Les parents sont très en attente de cela, mais ces techniques sont peut-être moins importantes qu’il n’y paraît car les jeunes les apprendront rapidement plus tard s’ils en ont l’utilité.

 

Ainsi, on peut apprendre la perspective de notre époque et de notre continent. Mais elle peut s’imaginer autrement :

Certains personnages de l’antiquité romaine avaient une taille en fonction de l’importance qu’ils avaient dans la société.

La perspective chinoise était un dosage de réalisme et de symbolisme : chaque élément conduit à un autre élément. Un homme n’est pas plus grand qu’une montagne, mais il pourra être aussi grand qu’une maison dont la profondeur sera donnée par la direction de la fumée… 

 

Ainsi, la vérité a mille facettes.

« En art, il n’y a qu’une chose qui vaille, celle qu’on ne peut expliquer » – Georges Braque – (voir autres citations sur le Forum de ce site, à Citations).

 

Mais ce travail répond à des besoins actuels de l’enfant : précision, logique. Il représente aussi un changement d’activité. l’enfant fatigué de créer aime ce travail d’habileté manuelle qui fait parfois appel au raisonnement et à l’observation.

Il retournera peut-être par la suite à des recherches plus personnelles en utilisant ou pas les techniques apprises.

Un grand ennemi est la paresse. Mais cela peut signifier aussi économie de moyens. Ainsi, un scientifique disait : « Les mathématiques sont oeuvre de paresseux ».

Les gammes : couleurs des vagues de la mer ou formes géométriques colorées, lignes ou arabesques tracées au pinceau…

Elles répondent au besoin de changement d’activité, de repos et de travail moins personnel.

La gravure simple : carte à gratter…

Elle répond au besoin de précision des enfants attirés par les lignes, les oppositions de noir et blanc avec les grisés de grattage et les effets de matière par la profondeur du trait.

Les enfants n’ont pas l’idée du dessin préparatoire possible sur une carte. Ils aiment pourtant cela avant une peinture, quand ils ne sont plus tout petits. Ils s’obstinent alors à assurer par un dessin au crayon qui pourtant souvent paralyse le pinceau.

La gravure développe d’autres qualités. L’impossibilité de détailler libère souvent les grands d’un réalisme froid et habile. Ainsi, la netteté du trait gravé oblige à une interprétation.

Les sujets :

Figuratifs : bibliothèque d’images apportées par eux-mêmes ou par le professeur qui seront assemblées ou simplifiées. L’imaginaire ou les objets mémorisés pourront compléter le dessin.

Non figuratifs :

Jeux de lignes qui se rencontrent ou ne se rencontrent pas, qui changent de couleur et qui donnent à la fin des formes imprévues.

Formes géométriques à la règle ou à main levée etc…

Dessins humoristiques : nécessite une certaine maîtrise de soi et le sens des autres qui sont souvent moqueurs devant le résultat non conventionnel.

L’affiche : importance du schéma, de l’idée par l’atteinte de l’autre.

Permet, devant l’objectif souhaité, d’accepter de refaire un dessin plusieurs fois. Bien sûr, il ne faut pas en attendre trop mais la démarche est intéressante.

Les dessins collectifs :

Travail sur de grands formats, par groupes, successivement ou en même temps.

Pour que le résultat soit équilibré, le professeur est souvent obligé d’encadrer la composition en définissant les espaces et en questionnant sur le résultat recherché. Ceci est aux dépends de l’individualité de l’enfant mais l’attrait du travail en commun peut être intéressant.

Une bonne solution : un collage des dessins sur un support collectif.

Le travail final peut agrémenter une exposition par son format et son caractère collectif.

Si quelques règles peuvent être tirées de cet article suite au vécu avec Jacques et Catherine, il faudra peut-être demain les modifier pour Sylvie ou Claude.

 

D’après les écrits de F. Le Clerc

 
Peinture huile

Les techniques en équilibre (cherchez les symboles de gymnastes) / huile N. Le Clerc

 

 

La composition (article enfant n°8)

On peut montrer simplement à l’enfant que son tableau est une surface colorée en équilibre avec des lignes.

– Qu’est-ce qui te plaît et te gène dans ton dessin ? Le bleu ? Pourquoi ?

– T’es-tu vraiment intéressé à ce coin à gauche, ou as-tu fait du remplissage ?

– Quand je regarde ton dessin peint et que je cligne des yeux, je vois surtout cette tache rouge. Est-ce bien la chose la plus importante ?

– Qu’as-tu voulu exprimer ?

La peinture s’exprime par l’équilibre, la visibilité, la compréhension, l’expressivité…ou (et)  la propreté.

Mais l’enfant pourra se suffire d’un aspect qui est important pour lui, ou au contraire vouloir jeter un dessin qui a des aspects intéressants mais un élément raté à son sens.

Les critiques sont délicates car composition et expression sont inséparables. Il y a des vides évocateurs et des vides remplis sans conviction qui restent vides.

Les enfants se critiquent très bien eux-mêmes et ont souvent des solutions pour occuper l’espace.

D’après les écrits de F. Le Clerc

 

Composition image / photo N. Le Clerc

Composition d’une image / photo N. Le Clerc

 

Les corrections (article enfant n°7)

Il ne faut pas oublier l’essentiel. Comme dit le peintre Braque :  » En art, il n’est qu’une chose qui vaille, celle qu’on ne peut expliquer « .

Le professeur est avant tout un spectateur content de voir une trouvaille, une couleur…Donc, encouragements et admiration bien avant les corrections. Des petites corrections sont parfois possibles avec son acceptation si on connaît bien l’enfant dans ses créations.

Souvent, il faut encourager longtemps avant que l’enfant révèle un monde oublié ou caché. « J’aime bien ton dessin, et toi ? »

L’enseignement sera avant tout d’aider l’enfant à se libérer de cette pesanteur qui l’entraîne à se répéter lui-même, à copier sans comprendre ni sentir, à laisser son oeuvre inachevée. « Je jette mon dessin, il est mal » veut souvent dire « Je n’ai pas le courage de continuer, je vais faire ce que je sais faire ».

Vers 10 ans, l’enfant n’est souvent plus satisfait de son dessin. Il lui manque quelque chose et l’exprime verbalement…ou pas. Il veut être « corrigé ». Il demande un jugement de valeur : bien mal, mais est surtout en attente de règles, de raisons extérieures à lui-même. On peut glisser vers un débat technique.

Vers 11-12 ans, l’observation ne suffit plus et on découvre qu’un croquis, c’est difficile. On se laisse déborder par les détails et il faut faire des choix. Les explications collectives sont plus faciles à partir de cet âge.

D’après les écrits de F. Le Clerc

 

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Reproduire, modèles (article enfant n°6)

Rien ne vaut, pour comprendre et fouiller une oeuvre, que de s’exercer à la reproduire : étude de la composition, des proportions, de la profondeur (perspective, ombres, variation des couleurs selon l’éloignement, épaisseur de peinture) et des couleurs avec leur dominante.

Toutefois, plus ils sont jeunes, plus ils veulent transformer selon leur imaginaire : changement de format, utilisation partielle ou agrandissement de détail, transformation de sculpture en tableau ou de peinture en gravure. C’est bien aussi. L’apprentissage des techniques se fera par la suite, ou par petites étapes.

Parfois, il se trouve que l’oeuvre d’un artiste corresponde aux désirs, à la vision, à la compréhension d’un enfant. L’apprentissage rapide ou plus approfondi de la technique permet alors de reproduire les principes à des créations très personnelles.

Le modèle :

Un enfant, comme un adulte, peut avoir une mémoire visuelle limitée. Il peut alors se complaire dans les formes apprises et expérimentées.

Les images modèles qui serviront d’étude ou d’inspiration sont souvent choisies sans hésitation par les jeunes enfants : « J’aime. J’aime pas. Je n’en veut pas ». Dessiner ou peindre d’après nature n’est pas facile à organiser et les sujets sont souvent limités. Il faut un choix important de modèles : images et objets hétéroclites, insolites, familiers.

Il n’est pas toujours facile de s’approprier un modèle, d’en être « inspiré ». Sinon, l’exercice sera simplement froid et habile.

C’est souvent à partir de 11 ans que l’enfant demande un fort soutien, un excitant extérieur à lui pour faire une nature morte, un portrait…Mais le refus de l’imitation peut revenir à tout âge : imaginaire ou besoin de liberté.

 

D’après les écrits de F. Le Clerc

Camargue cygnes / photo N. Le Clerc

Des modèles simples mais mobiles de cygnes en Camargue / photo N. Le Clerc

 

 

Maîtres, modèles (article enfant n°5)

On peut proposer des images simples aux jeunes enfants qui ont besoin de compléter leur imaginaire d’un élément différent de ce qu’ils dessinent habituellement.

Toutefois, c’est souvent à partir de 12 ans que les formes d’art, l’étude d’un peintre ou l’analyse d’un tableau peut être bien reçue.

– Quels maîtres proposer ? Mais tous naturellement : civilisations anciennes et lointaines, Renaissance, Impressionnisme, Contemporains.

– Il faut parfois insister pour sensibiliser aux graphismes anciens, extra européens ou du XXe siècle, sauf si les parents les ont déjà fait découvrir.

Les constructions colorées et symboliques des peintres contemporains sont parfois proches des enfants par leur côté spontané et leur recherche de valeurs élémentaires. Ils ont introduit dans le public le goût des arts premiers (appelés autrefois primitifs) et des oeuvres d’enfant. Pourtant, les Contemporains ne sont pas toujours acceptés par les enfants.

D’après les écrits de F. Le Clerc 

Encre de Chine / F. Le Clerc

Aimes-tu ton dessin d’enfant ? (article enfant n°4)

– Si le jeune enfant aime son dessin, on peut dire probablement que celui-ci est bon, quelles que soient les appréciations de beauté que les adultes peuvent porter. Il a dit ce qu’il voulait dire, son oeuvre est réussie et il ne sollicite aucune approbation. S’il ne lui plait pas, il le jette.

– Les enfants plus grands ont bien sûr leurs goûts du moment, mais ils sollicitent l’opinion des autres et ont besoin d’être rassurés. Ils ont plus de pudeur et de timidité. Ils sont de plus en plus influencés par leus camarades qui aiment les dessins habiles et réalistes.

– Il y a parfois dans la même personne l’ancien petit qui garde ses idées et le sens des formes dans la spontanéité, et il y a le grand qui se critique lui-même et admire les copies réalistes de ses voisins.

On peut tenter de montrer des peintures ou sculptures d’art premier pour valoriser la liberté et la spontanéité, mais c’est parfois peine perdue.

La gravure simple ou un changement de technique permet parfois de libérer une crise d’indécision.

– Autour de 12 ans, certains grands enfants ont une opinion. Ils aiment ou pas et on peut en discuter. D’autres disent ne pas savoir, veulent plaire au professeur ou sont indifférents. Ils naviguent entre la méfiance d’eux-même, la discipline ou le conformisme, et sont habitués aux notations scolaires. Ils connaissent un accroissement des exigences que les adultes attendent d’eux. Ils hésitent dans leurs goûts et leurs choix profonds et ont de nombreux intérêts nouveaux. Ils oublient un peu le monde intérieur de leur enfance que parfois ils méprisent dans leur désir d’être grands.

La reproduction fidèle des objets de leur environnement pourra les intéresser, les rassurer et leur apporter une habileté et un coup d’oeil. Toutefois, cela ne pourra que très partiellement révéler leur originalité personnelle.

D’après les écrits de F. Le Clerc

La ville

Encre / 52 x 67 cm / La ville / F. Le Clerc

 

Voir également les infos d’apprentissage du dessin sur l’onglet Cours.

Je n’aime pas dessiner (article enfant n°3)

couple

Couple / encre / 38 x 45 cm / F. Le Clerc

Cette remarque de l’enfant peut être associée aux mauvais jugements de tiers, des expériences d’apprentissage sans liberté par manque d’idée ou par besoin d’agitation chronique…  L’inspiration et le goût ne sont pas forcément en question.

Ainsi, l’envie naturelle et positive d’être grand est peut-être importante, et l’orientation peut alors se faire dans un projet sur mesure valorisant, peut-être une activité d’art plastique voisine ou associée : compas, carte à gratter, découpage et collage…qu’il n’a pas encore utilisée et qui ne colle donc pas à la classique peinture de son enfance dont il ne veut plus.

D’après les écrits de F. Le CLERC

Comment apprécier un dessin (article enfant n°2)

La défaite de Sennachérib / encre / 56x80 cm / F. LE CLERC

– Chez les petits, c’est simple, tout est admirable. Un simple trait rouge dit sa joie d’être rouge.

– Avec les grands de 11 ans et plus, l’appréciation devient plus difficile. Un dessin qui exprime une recherche ou un sentiment est plus formateur et riche artistiquement qu’une œuvre de paresse ou de simple imitation de soi-même ou des autres.

Parfois, l’habileté sans émotion et les redites prennent le pas sur toute autre considération. Les élèves peuvenr être malins pour plaire. Une idée ou quelque chose à exprimer ne suffit pas toujours pour éviter la critique des éternels sapins chapeaux ou de la maison carrée.

Cependant, il peut arriver que le découragement nécessite un coup de pouce pour reprendre confiance et trouver une bonne idée.

– Il est plus difficile qu’il n’y paraît de reconnaître dans une exposition d’enfant les dessins originaux et expressifs de ceux qui ont été aidés par les « trucs » de lui-même ou de l’adulte. Bien sûr, qu’importe pour celui qui voit le résultat, mais il est difficile de parler de beauté ou d’art dans un contexte de culture, style ou progression comme chez l’adulte. Le dessin d’enfant presque inimitable peut être chef d’œuvre un jour, être le fruit du hasard et de la liberté sans crainte de jugement, et parfois ne pas avoir de suite.

D’après les écrits de F. LE CLERC