Les corrections (article enfant n°7)

Il ne faut pas oublier l’essentiel. Comme dit le peintre Braque :  » En art, il n’est qu’une chose qui vaille, celle qu’on ne peut expliquer « .

Le professeur est avant tout un spectateur content de voir une trouvaille, une couleur…Donc, encouragements et admiration bien avant les corrections. Des petites corrections sont parfois possibles avec son acceptation si on connaît bien l’enfant dans ses créations.

Souvent, il faut encourager longtemps avant que l’enfant révèle un monde oublié ou caché. « J’aime bien ton dessin, et toi ? »

L’enseignement sera avant tout d’aider l’enfant à se libérer de cette pesanteur qui l’entraîne à se répéter lui-même, à copier sans comprendre ni sentir, à laisser son oeuvre inachevée. « Je jette mon dessin, il est mal » veut souvent dire « Je n’ai pas le courage de continuer, je vais faire ce que je sais faire ».

Vers 10 ans, l’enfant n’est souvent plus satisfait de son dessin. Il lui manque quelque chose et l’exprime verbalement…ou pas. Il veut être « corrigé ». Il demande un jugement de valeur : bien mal, mais est surtout en attente de règles, de raisons extérieures à lui-même. On peut glisser vers un débat technique.

Vers 11-12 ans, l’observation ne suffit plus et on découvre qu’un croquis, c’est difficile. On se laisse déborder par les détails et il faut faire des choix. Les explications collectives sont plus faciles à partir de cet âge.

D’après les écrits de F. Le Clerc

 

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