Archive pour la catégorie ‘peinture’
Brou de noix et extrait de Cassel
En remplacement possible de l’aquarelle ou des encres diverses
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– Brou de noix véritable : colorant naturel d’écorce de noix, en poudre ou liquide.
C’est une encre délébile (eau) stable qui permet la technique des enlevés au pinceau mouillé sur papier lisse.
– Extrait de Cassel (lignite, teinte bois de noyer) : teinte naturelle résistante, liquide ou en cristaux.
Les rendus de l’extrait de Cassel et du brou de noix sont presque identiques, mais de concentrations variables.
Moins coûteux et rare que le brou. Moins « classe », mais stable et utilisé parfois dans les écoles d’art.
Lavis brun au pinceau, plume ou bambou. Calligraphie parfois.
Pour des teintes profondes colorées, première couche d’une teinture à base d’alcool : jaune pour des noyers dorés, rouge pour du roux cuivré, vert et bleu pour des teintes anciennes.
– Café ; encre de seiche ; bistre (suie) :
Tons sépia aussi, mais pas très stables à la lumière et dans le temps.
Pour la viscosité, vernis ou gomme arabique possibles. En finition, vernis possible, mais vaporiser si le solvant est à base d’eau.
PAPIER et support AQUARELLE
Le sujet est un peu élargi : pour encre, gouache, toile, mais surtout papiers aquarelle pour créations dans l’humide.
Les papiers spécifiques pour encre sont souvent lisses, au moins sur 1 côté.
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1 PAPIER : industriel le plus souvent, parfois fait main (papier chiffon à la cuve…).
Remarque : d’une façon générale, aucun papier n’aime l’eau. Mais ceux de qualité et spéciaux, même très fins, peuvent être étonnants. Bien sûr, procéder par simples contours (encre) ne mouille pas autant le support qu’un lavis ou une aquarelle.
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– En feuilles, rouleaux ou blocs de feuilles collées.
– Grain fin, satiné ou torchon.
(Le « retrait de peinture » ou « ouverture des blancs » au papier absorbant sur papier humide est un peu moins facile sur le torchon).
– Grammages : habituellement 300g/m²
Mais aussi parfois, de 35 g (papier encre spécial japonais) à 640 g (pour aquarelle grand format, le plus souvent)
Matières :
Papier en cellulose, non spécifique peinture et en grammage limité (200g par ex) : à utiliser avec kraft gommé après trempage complet du papier. Intéressant pour apprendre à moindre frais.
Papiers spécifiques pour créations dans l’humide : coton (les plus utilisés en haut de gamme), cellulose, mixte, recyclé, chiffon, mousse, mais aussi les papiers divers pour l’encre (lavis, sumi-e ou suiboku-ga, calligraphie), asiatiques par ex (fibres de bambou, riz ou gasenshi, mûrier à papier, herbe « moustache de dragon » etc…).
Teinte :
Papier naturel (un peu teinté) ou blanc intense, blanc brillant…
2 CHÂSSIS SPECIAL POUR AQUARELLE : toile coton avec apprêt spécial. Plus coûteux qu’une toile équivalente huile-acryl.
Plus classiquement, on peut aussi maroufler, donc coller un papier peint par soi-même (encre ou aquarelle) sur un support plus rigide (toile, bois…).

Papiers aquarelle, encre, gouache : 56 x 76 cm (Fabriano en arrière-plan) à 24 x 33 cm (Fuyang) sur la photo. Arches en vert. (ph NL)
Peinture à l’œuf, à la détrempe, tempera
– HISTOIRE :
Connues depuis l’antiquité (égyptiens, byzantins), puis au moyen-âge, les techniques ont repris de l’importance des XIIIe au XVIe s, pas seulement en Europe (Inde…).
La tempera (ou tempéra) devient rare par la suite, remplacée par la peinture à l’huile.
Pour des raisons de rapprochement avec le naturel et le plaisir de « cuisiner » avec des produits de base, la peinture à l’œuf revient un peu au goût du jour.
Mais il est bien plus facile d’utiliser les tubes ou godets d’aquarelle, gouache ou huile.
– TERMINOLOGIES ET TECHNIQUES :
La détrempe est une peinture dont les pigments sont liés par émulsions naturelles (huile du jaune d’œuf dans l’eau) ou artificielles : colles de collagène (de peau…) ou des gommes (arabique…) en solution aqueuse.
On l’appelle aussi tempera, mais certains emploient tempera pour les techniques à l’œuf, et détrempe pour les solutions aqueuses.
La détrempe est la technique dominante avant la peinture à l’huile. Elle permet une grande finesse, sèche vite (comme l’acrylique) mais ne permet pas le repentir. Fondus et dégradés sont plus difficiles qu’avec la peinture à l’huile. Le grattage est facile.
Sauf pour les lavis de préparation, il est préférable de procéder par petites surface de toiles.
On l’applique souvent en couches fines superposées, ou par fines hachures comme avec des crayons de couleur.
La dilution de la peinture pour plus de fluidité peut se faire par du mélange jaune d’œuf/eau. L’eau pure servant alors au seul nettoyage du pinceau pour changer de couleur.
La couche picturale devient résistante avec le temps par la transformation de l’huile. On peut alors polir la surface avec un chiffon et la vernir.
Bien utilisée, elle permet une bonne résistance dans le temps (des œuvres médiévales se sont très bien conservées).
Bien sèche, elle ne se dissout ni à l’eau, ni à la térébenthine, ni à l’alcool.
La détrempe en monochrome servait souvent de fond pour les peintures à l’huile.
Le support doit être absorbant : plâtre, panneaux de bois avec enduit de craie ou colle de peau, toile.
– RECETTES, MODES D’EMPLOI DE L’ŒUF : recettes diverses possibles.
1) Versez le jaune seul dans un verre en incisant la membrane. Ajouter quelques gouttes d’eau, puis du pigment en poudre de qualité, au maximum dans le rapport de 1/1, ou de la gouache.
Le mélange obtenu permet parfois de faire des épaisseurs relatives (presque comme à l’acrylique) que ne permet pas la gouache simple. Les grattages sont faciles.
A utiliser de suite pour ne pas utiliser de conservateur.
2) Une part de jaune d’œuf pour une de vin blanc ou vodka. Trois gouttes d’huile essentielle de clous de girofle pour aider à la conservation dans un petit bocal hermétique. Conservation au frigo pendant une semaine maximum.
On peut faire des recettes maigres ou grasses selon la quantité d’eau dans le jaune.
Parfois, certains utilisent l’œuf entier en secouant énergiquement dans un flacon.
On peut acheter des tubes de tempera qui se conservent pas trop mal mais peuvent durcir assez vite, surtout à l’air libre. Conservation au frigo de préférence.
Notre-Dame de Paris, la suite…
EN BREF…
– Retard logique dans les travaux de reconstruction-remise en état… par rapport à l’objectif politique optimiste de 5 ans.
Cela prendra peut-être beaucoup plus, ou même « very » beaucoup plus de temps en langage superlatif de bon français de cuisine !
– Actions : démontage prudent de l’échafaudage, dépollution technique du plomb, puis mise en oeuvre du projet définitif qui sera décidé parmi tous ceux proposés.
Ce qui est certain, c’est que tout ne sera pas à l’identique.
Dans le respect de « l’esprit » de l’oeuvre et de son histoire ? Sans doute, mais ce ne sont que des mots !
– L’enquête ? Instinctivement, on peut penser au complot, que c’était une malveillance volontaire ou un acte de terrorisme.
On peut aussi sagement écouter les conclusions provisoires de l’enquête qui s’affirment comme nettes.
Évidemment, si une autre cathédrale brûle… Hors de toute enquête, cela commencerait à devenir suspect !
En rapport avec les travaux de remise en état de l’époque : accident d’imprudence, ou accident électrique qui était un risque reconnu comme sous évalué dans cet espace de charpente en bois avec poussière.
Le retard dans le déclenchement de l’alerte incendie est une autre question.
Il ne faut pas oublier que le travail des pompiers a évité une destruction totale.
Dessin, peinture, photo : l’instinct
L’instinct guide parfois. Quelques exemples de tentations pas trop recommandées :
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DESSIN :
– Il est tentant d’espérer la perfection.
– Il est tentant d’appuyer le trait de crayon pour avoir un bon résultat au premier contact avec le papier.
– Il est tentant de tourner le papier à dessin comme on le fait parfois en écrivant un texte sur une feuille lignée. Ceci sans que les verticales, horizontales et lignes de fuites ne sont encore posées.
– Il est si tentant… d’être tenté !
PEINTURE :
– Il est tentant de prendre un pinceau petit et précis dès le début d’un travail. Pourtant, l’usage de dessin ou peinture préfère souvent poser le général des formes avant de détailler.
– Il est tentant de n’accepter que des avis positifs sur son travail.
– Couleurs :
Il est tentant de mettre du culturel, de l’historique, des besoins ou de l’instinct dans les couleurs : normal.
En synthèse soustractive, il est tentant de voir dans le vert une couleur secondaire à part, qui ne porte pas de façon évidente instinctive la parenté du bleu et du jaune : normal.
PHOTO :
– Il est tentant d’appuyer sur le déclencheur avec tout le bras, plutôt que juste avec l’index.
– En cadrant, il est logique de se fixer sur les visages. Mais il est tentant d’oublier les pieds en les coupant : douloureux !
– Il est tentant de ne voir dans le matériel que la puissance du zoom et le nombre de pixels, en oubliant la taille du capteur et la luminosité de l’objectif.
– Il est tentant de vouloir faire rentrer dans le cadre photo le monde entier avec tous ses objets.
– Il est tentant parfois de mitrailler en nombre, sans trop sélectionner à la prise de vue ou en post traitement.
– Il est tentant et instinctif d’être tenté par un énorme gâteau à la crème sur les doigts sans se soucier de l’encrassement du matériel. Mais je m’égare et vous avez certainement bien d’autres exemples, sérieux ou pas !
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Si l’instinct choisit une fois, dix instincts gagneraient à être distincts (N.L.)
Le passant et l’artiste
Pour se changer les idées de l’actualité au jus de Coronavirus…
Le passant, l’artiste, le temps :
Le passant veut du beau universel servi dans une belle vaisselle.
Il veut pour ses pages, sculptures ou toiles du magique qui vient des étoiles.
L’artiste entend cela et le cultive parfois en abusant, ou pas du tout par discrétion naturelle.
Il le prouve par ce qu’il crée à partir de ses idées mais aussi par la culture qu’il assimile.
C’est du travail, de la cohésion, de la reconnaissance aux humains du passé, de l’adaptation à une époque ou simplement une variante du travail d’un initiateur, si c’est honnête et créatif.
Le passant se pose des questions, il se demande si la création était fluide ou laborieuse, si cela a pris du temps. Ah, le temps !
Si l’œuvre a été faite rapidement, c’est la preuve d’un génie presque religieux.
Si beaucoup de temps a été nécessaire, cela pourrait motiver la valeur de l’œuvre, mais ce sera juste celle d’un travailleur tenace qui transpire de la peau comme du cerveau, pas d’un magicien.
L’artiste a ses moments de sensibilité créative… et les autres. Il est discipliné dans son emploi du temps et son travail, ou est désordonné instinctif.
Il ne réussit pas toujours et ne va intéresser que par le meilleur de ce qu’il fait. Mais ses travaux moyens lui ont été nécessaires. La vie est faite de travail, d’approximations, d’impasses. Ah, le temps !
L’artiste qui vend un peu passe l’essentiel de son énergie et de son temps à essayer de vendre. Souvent, on lui propose de dépenser trop pour se faire connaître, pour avoir la respectabilité qui rassure par les prix, pour avoir accès aux lieux de vente porteurs coûteux.
L’artiste passe l’essentiel de son temps à entretenir des relations avec des clients potentiels qui seront les ambassadeurs de ce qu’il fait, qui seront les médias d’influence par leurs réseaux.
Ses amis sont ses clients ou ses revendeurs dans la confusion des genres. Ah, le temps !
L’artiste ne fait pas d’objets utiles pour la vie quotidienne. Ce n’est pas mieux que d’offrir un bel outil qui simplifie la vie. C’est juste une communication bizarre.
Il doit faire croire doucement qu’il est admiré, aimé et reconnu par les trompettes de la renommée.
Il n’est ni un gourou, ni un ange, ni un élu. Il passe juste un peu de temps et d’attention à son travail après avoir cassé l’horloge qui, coquine et cassée, donne encore l’heure deux fois par jour au même moment.
Il n’est rien de plus.
N.L.
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« Mon peintre ne vend pas les toiles au poids.
Il donne un poil de poids à la toile, juste un poil ! »
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L’automne (23 septembre) et dès maintenant : que de fruits et légumes ! Châtaignes, pommes, prunes, mûres, champignons, figues… et vos bisous à qui vous voulez.
Les passereaux picorent les dernières ressources pour leur grand voyage vers le soleil.
« Sur la plage abandonnée,
Coquillages et crustacés… »
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Mon travail actuel ?
Parfois un projet de petite exposition bien sûr.
Des élèves habituels ou nouveaux en dessin-peinture-photo ou écriture.
Quelques aquarelles de sujets régionaux en ce moment…
– Le Bonheur ne se donne pas, ne se reçoit pas. Il faut se pencher pour le piquer par petits bouts, comme avec un cure-dents.
– Le Bonheur, c’est pouvoir choisir le moment d’être heureux.
– Le Bonheur est la seule chose qui double, si on la partage.
– Le Bonheur ? Le moment où les « emmerdes » s’éloignent un peu.
– Le Bonheur est l’épreuve surmontée.
– Le Bonheur dans l’insouciance est l’attention portée au présent (NL).
– Le Bonheur est le sourire en retour d’une aide discrète apportée, sans donner de leçons d’humanité aux autres (NL).
– Le Bonheur est un moment sucré. S’il est sans sucre et ne « nique » pas les dents, c’est bien aussi (NL).
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Extrait de ce site à la lettre B de la page « Pensées de A à Z » (cliquer sur ce lien)
Les auteurs sont notés quand je les connais.