L’ harmonie des couleurs

L’harmonie des couleurs

 

C’est une seconde étape dans l’apprentissage des couleurs.

Il est préférable d’avoir le goût des couleurs et de connaître les tons rompus, les contrastes simples, simultanés ou successifs et les gris colorés riches.

Comme ailleurs, on aimerait pouvoir tout ressentir d’instinct sans apprendre ni pratiquer !

Harmoniser, c’est associer des couleurs pour un résultat équilibré.

Harmonie, exemple 1
Harmonie, exemple 1

DÉFINITIONS :

– Couleur = teinte

– Le ton a deux sens différents : synonyme de teinte (ton rompu), ou synonyme de valeur (ton clair ou foncé).

– Teinte pure : éclatante, intense. C’est l’inverse d’un ton rompu.

– Couleur chaude, proche du feu par ex : jaune, orange, rouge.

Couleur froide, proche de la mer ou d’un matin froid hivernal par ex : vert, bleu.

– Nuance : petite différence dans la pureté ou la valeur.

– Synthèse :

Les couleurs du peintre ne sont pas celles des écrans lumineux et autres projecteurs (synthèse additive) mais celles, réfléchies de la synthèse soustractive.

harmonie pauvre
Harmonie pauvre… ou cacophonie !

Il n’est pas question d’égalité entre les teintes, mais de complémentarité. Ainsi, certaines couleurs peuvent être majoritaires en surface occupée sur le support, dans le but de mettre en valeur une autre.

L’harmonie peut aussi se faire au contraire par une dominante d’ensemble de la toile. Les autres couleurs accompagnent alors dans la discrétion.

Harmonie, exemple 2
Harmonie, exemple 2

Observer des bons et mauvais exemples d’harmonie permet de sensibiliser le regard. Des milliers d’autres bons ou mauvais exemples pourraient être présentés ici… ou ailleurs !

L’utilisation des tons rompus associés et choisis permet de diminuer les contrastes extrêmes pour adoucir l’effet visuel.

Le choix du mélange de teintes sur la palette et (ou) sur la toile participe au sentiment d’harmonie. On peut en réduire le nombre pour faciliter leur équilibre.

On peut faire « chanter » les couleurs pour les faire vibrer, en juxtaposant des nuances proches sans étouffer celle qui sera mise en avant (couleur tonique vive le plus souvent).

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Quelques « méthodes » supplémentaires :

– Même pour du contemporain abstrait ou symbolique, les tons rompus fatiguent moins les cônes de la rétine (expérience des contrastes simultanés).

– Eviter de donner une même importance à trop de couleurs différentes.

6 couleurs primaire et secondaires juxtaposées, c’est trop.

– Choisir si les couleurs chaudes ou froides vont ressortir plus ou moins.

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