Peinture : des découvertes

LA PEINTURE : DÉCOUVERTES PARFOIS ANCIENNES

  Quelques données :

– Une peinture comprend des pigments (poudres de couleur), des liants pour agglomérer, adhérer au support et aider au séchage (eau, huile, graisse, œuf…) et parfois des médiums pour modifier la texture et parfois aussi accélérer au séchage (gommes, résines, solvants, siccatifs, acétates, mastics…).

– A partir du XVIIIe, collaboration des artistes avec les marchands de couleurs.

– Les résines acryliques sont apparues à la fin des années 1950.

– Les pigments peuvent être d’origine naturelle (végétale, animale, minérale), synthétique et chimique (95% actuellement), organique : oxydes métalliques, roches, plantes, produits de combustion, goudron, houille, coquillages, chenilles, terres…

– Les noms des couleurs ? Dans les Beaux-arts, les marques ont le droit de donner le nom qu’elles veulent à leurs couleurs, contrairement aux arts appliqués qui se réfèrent au Pantone.

 

Quelques origines de pigments :

– Blanc : blanc de Meudon ou d’Espagne, lait, fromage blanc, chaux, coquilles d’œuf broyées + la céruse ou blanc de plomb (carbonate de plomb, toxique) remplacé maintenant par le titane, ou le zinc (toxique aussi).
– Noir : noir de fumée, bois de campêche, oxyde de manganèse, tubes de carbone.
– Jaune, orange, rouge, violet, vert, brun : ocres minéraux.

La goethite (minerai de fer utilisé dès la préhistoire) passe du jaune à l’orange puis au rouge en la chauffant.
– Jaune :
La pelure d’oignon
La pomme de terre
La gaude (Reseda luteola) : plante

– Sépia : encre de sèche
– Vert :
Milpertuin
Baie de nerprin
La guède bleue associée à la gaude jaune (plantes)
– Rouge : 
La racine de garance
La cochenille (chenille)
– Bleu :
Le premier pigment de synthèse, le bleu d’Egypte (2600 av JC) vient de l’azurite (carbone de cuivre qui varie du bleu azur au bleu de Prusse).

Par la suite : le bleu d’Alexandrie ou égyptien avec de la poudre de verre (sable) colorée, du cuivre, du sodium et du calcium chauffés.
Puis les peintres utiliseront parfois le précieux lapis-lazuli (outremer).

La racine indigo
La guède : bleu pastel. Le nom de pastel vient du latin pasta car autrefois les feuilles de cette plante étaient broyées dans les moulins à pastel et formaient une pâte ensuite fermentée et séchée.
Le bleu de cobalt (1802)

Le bois de campêche (arbre mexicain) : noir, violet, bleu
– Brun :
La coque de noix verte
Le cœur de bouleau en bûche
– Pourpre : le murex (coquillage)

pigments

 

 

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