LEXIQUE DE PHOTO en 250 mots

Les termes anciens ou spécifiques à l’argentique ne sont pas retenus. De même pour la vidéo. 

Lexique de photo
Lexique de photo, pour l’œil / les piquants des bogues vont tuer les mouches des amanites ? ph NL

– Aberration : imperfection optique.

Aberration chromatique : la diffraction des couleurs a pour conséquence une frange colorée, une image floue aux contours irisés. 

– Absorption : capacité des pigments d’une surface à absorber ou réfléchir la lumière.

– Achromatique : objectif corrigé pour une image nette de 2 couleurs primaires.

– Adoucie : l’image adoucie voit sa définition intentionnellement voilée par un objectif ou un filtre conçus pour cela. Le filtre peut être optique ou numérique.

– AE (Auto exposure) : exposition (et vitesse) automatiques.

– AF (Autofocus) : mise au point automatique.

– Agrandissement : tirage sur papier d’une épreuve agrandie.

– Angle de champ (ou angle de vue)angle de l’objectif d’un objectif photo, qui est lié à la focale.

– Apochromatique : objectif parfaitement corrigé de l’aberration chromatique.

– APS-C : format de capteur photo plus petit qu’un plein format (Full-Frame), proche de 14 x 22 ou 16 x 24 mm. 

– Arrière-plan : flou ou net, il met en valeur ou complète un premier plan essentiel.

– Artefact : défaut sur une image, souvent dû à une compression trop forte (JPEG surcompressé…). 

– Autofocus : système automatisant la mise au point pour obtenir une impression de netteté.

Une mise au point devant est un front focus. Derrière le détail principal, c’est un back focus.

– Automatique :

Se dit d’un appareil qui a des fonctions programmées et (ou) les fonctions automatiques à priorité ouverture ou vitesse. Le paramètre choisi donne automatique l’autre paramètre du couple.

– Autoportrait : plus long à dire et moins branché que le mot selfie, mais c’est pareil !

– Asphérique : lentille dont l’une des surfaces n’est pas sphérique pour corriger des aberrations, sans augmenter le nombre des lentilles.

– Axe optique : ligne imaginaire passant par le centre optique.

– Bague allonge : (ou tube allonge). Tube qui augmente la distance entre l’objectif et le capteur. Il s’intercale entre boitier et objectif pour la macrophotographie.

– Baïonnette : mécanique qui permet la fixation de l’objectif sur les appareils à objectifs interchangeables. Un mécanisme à vis existait autrefois.

– Balance des blancs : qu’elle soit manuelle, automatique ou préréglée, équilibre colorimétrique en fonction de la température de couleur de l’éclairage.

– Biconvexe : lentille convergente placée sur l’objectif et qui raccourcit la focale.

– Bokeh : flou extrême d’arrière-plan obtenu par une grande ouverture (et/ou) un grand capteur (et/ou) une longue focale.

– Bonnette : lentille convergente placée devant l’objectif, qui permet de réduire de façon fixe la distance de mise au point pour la macrophotographie (focale plus courte).

– Bouchée (image)zone d’image trop sombre. Elle est brûlée (cramée) si elle est trop claire.

– Bougé et mouvement : Le flou peut être cinétique (ou de mouvement) par un déplacement du sujet, produit par la mise au point (focus) ou par le déclenchement du photographe.

Il peut être recherché pour le dynamisme (effet de filé etc…). Mais il doit être le plus souvent évité par une vitesse d’obturation élevée (termes proches : durée d’obturation, temps de pose), un stabilisateur optique, numérique ou une stabilité de l’opérateur.

– Bracketing : plusieurs vues de la même scène sont prises à des expositions différentes (fourchette d’exposition). Actuellement, le terme s’applique à différents autres paramètres possibles.

– Bridge : appareil qui ressemble à un reflex, mais plus léger et avec un zoom à fort grossissement. L’objectif est non interchangeable et le capteur petit.

– Bruit numérique : dégradation de l’image, de son acquisition à son enregistrement (aspect granuleux et taches de couleurs). Causes fréquentes : forte sensibilité ISO, lumière insuffisante, petite taille du capteur, agitation des électrons par la chaleur, électronique de qualité moyenne.

– Cadrage : il définit les limites du champ visuel enregistré, sujets et décor (large, vertical, gros plan, plein cadre…).

– Caillou : objectif, en jargon photo.

– Calques : étapes de retouche d’une image.

– Capteur numérique d’images (CCD ou CMOS) : composant électronique qui convertit la lumière en signal électrique, puis le signal est numérisé.

Résolution (nombre et taille des photosites), sensibilité et dimension.

– Carte mémoire : support de stockage réutilisable des images. Plusieurs formats.

– Cellule (posemètre)La cellule photoélectrique évalue la quantité de lumière reçue. Mesure en lumière réfléchie (posemètre habituel intégré au boîtier) ou incidente (posemètre indépendant à sphère translucide tournée vers la source lumineuse).

– Cercle de confusion : il permet de déterminer la limite entre ce qui est perçu flou (ensemble de taches) et ce qui est perçu net (ensemble de points qui seront perçus chacun comme un seul point). Quand le cercle est confondu avec un point, l’image est nette. C’est un peu subjectif (acuité visuelle, image statique ou dynamique) mais utile pour calculer ou estimer la profondeur de champ.

– Charte de gris : carton dont le gris réfléchit 18% de la lumière, ce qui correspond à un éclairage moyen. On mesure cette lumière réfléchie avec un posemètre quand le sujet réfléchit trop ou trop peu de lumière, un sujet trop petit ou inaccessible.

– Rendu Chromatique : peut s’appliquer notamment à un objectif : neutre, chaud, ou froid (très rarement).

– Cliché : 1 Terme ancien qui désigne une photographie. 2 Terme technique utilisé dans l’imprimerie (typo, photogravure).

     Autre sens de cliché : opinion toute faite sans originalité, banalité, lieu commun, poncif, stéréotype, idée reçue, préjugé (lol, toutes mes excuses).

– Compact : se dit d’un appareil à objectif non interchangeable.

– Composition : façon dont les éléments d’une photo sont disposés (proportions, équilibre, premiers plans…). Il est bon de connaitre les règles consensuelles (règle du tiers…). Par la suite, on peut en sortir parfois pour soutenir une idée ou par soucis d’originalité.

– Contraste : différence entre les densités extrêmes d’une image (étendue des luminances). Donne de la force à l’image.

– Contre-jour : effet de silhouette qui peut être recherché. Elle peut être évitée par une surexposition globale de l’image ou un débouchage par réflecteur ou flash.

– Convertisseur de focale : optique que l’on place devant certains objectifs pour en modifier la focale.

– Correcteur d’exposition : fonction d’un appareil qui permet de surexposer ou de sous-exposer l’image manuellement. 

– Couleurs : par opposition au noir et blanc !

Elles peuvent être saturées et contrastées, de teintes pures, chaudes, de gris colorés, rares, qui répondent à la synthèse additive (écrans et projecteurs), en harmonie… ou l’inverse.

– Couverture optique : surface de l’image sur laquelle l’objectif donne une image correcte.

– Crop : partiel d’une photo réduite en post-traitement sur l’ordinateur.

– Décentrement : objectif spécial ou chambre photo qui permettent de déplacer l’axe optique.

– Déclencheur : Il permet d’opérer la prise de vue. C’est un bouton sur le boîtier, une télécommande mécanique souple externe, électrique ou par ondes (télécommande infrarouge ou wifi). Si l’autofocus est actif, une pression légère active la mise au point.

– Définition : exprime la netteté d’une image. On dit aussi son piqué, bien que le contraste collabore aussi à la précision de l’image. La résolution apporte une valeur numérique (nombre de traits d’une mire/mm).

– Dégradé : changement graduel progressif de couleur et densité.

– Désaturer : réduire en post traitement la densité de la couleur sans modifier sa luminosité.

– Détourage : opération numérique (actuellement) qui isole un objet de son environnement.

– Diaphragme : Son ouverture en unité f. permet de doser la quantité de lumière.

Si le chiffre est petit, beaucoup de lumière est apportée sur le capteur et la profondeur de champ est réduite.

La valeur du diaphragme est égale à la distance focale divisée par le diamètre de l’ouverture. Entre 2 valeurs successives, la lumière admise dans l’appareil double, ou diminue de moitié.

Le diaphragme à iris comporte habituellement 5 à 9 lamelles.

– Diffraction : dispersion de la lumière qui passe par une petite ouverture (sténopé ou petite ouverture de diaphragme).

– Diffuseur : matériau qui diffuse et adoucit la lumière d’éclairage du sujet.

– Dioptrie : unité qui mesure le pouvoir convergent ou divergent d’une lentille.

– Dispersion : propriété des substances transparentes à décomposer la lumière blanche selon les longueurs d’ondes.

– Distance focale : distance en millimètres entre le centre optique et le capteur (point de convergence des rayons lumineux).

La Focale peut être variable (zoom) ou fixe (focale fixe). Focale longue = angle étroit.

– Distorsion : déformations géométriques exprimées en pourcentage, créées par un objectif. Elle est fréquente sur les objectifs grand angle (pas seulement) et peut être en barillet ou coussinet, surtout sur les côtés de l’image. Rarement, elle peut combiner les deux et être en moustache, plus difficile à corriger en postproduction.

– DOP : terme anglophone désignant la profondeur de champ (Depth of field).

– DPI : (Dots per inch », c’est à dire Points par pouce). Plusieurs petits points dans l’impression.

– Dynamique :  écart maximum de luminosité que peut reproduire le capteur. Dans une photo, une grande plage dynamique a un fort contraste.

– Éclairage : principal ou secondaire, direct ou indirect, latéral, tamisé diffus…

Naturel : matin, midi ou soir, ensoleillé, couvert ou brouillard, évapotranspiration dans le lointain, coucher de soleil…

Artificiel : flash, lampe, réflecteur…

L’éclairage peut aussi être en contre-jour (fond clair) ou encadrant (fond sombre).

– Esclave : flash séparé de l’appareil. Il est déclenché à distance par le flash maître à l’aide d’une cellule photoélectrique. 

– Exposition : les 3 éléments, diaphragme, vitesse d’obturation et sensibilité du capteur doivent être équilibrés pour donner une image bien exposée en fonction de la quantité de lumière. Mais on peut rechercher une image surexposée (high key) ou sous exposée (low key).

L’exposition est multiple quand plusieurs vues sont superposées.

– Fill-in : Il permet de déboucher par un éclair de flash un premier plan sombre en plein jour, ou de figer un mouvement.

– Filtre : complément optique que l’on fixe le plus souvent devant l’objectif pour modifier le spectre lumineux.

De très nombreux filtres optiques existent, à visser ou à glisser sur un porte filtre. On utilise maintenant le plus souvent des filtres numériques en post traitement en respectant le naturel de l’image… ou pas.

Pour le filtre UV, voir à la lettre U.

Le filtre polarisant réglable est important à connaître : quand le soleil est derrière ou sur le côté (pas de face), il permet de réduire les reflets (surfaces non métalliques) et les contrastes gênants en saturant les couleurs. Il consomme 1 à 2 IL. On pourra l’utiliser pour « déboucher » un feuillage (nuances de vert), pour différencier le ciel de la mer, pour réduire la brume légère…

– Fish-eye : objectif très grand angulaire. Sa perspective n’est pas linéaire, mais curviligne (déformation des lignes). Il peut être diagonal (distorsion forte mais image rectangulaire) ou circulaire (angle très grand et image en forme de disque avec bord noir extérieur).

– Fixe : l’objectif à mise au point fixe (ou fix focus) est diaphragmé par construction pour se suffire d’une profondeur de champ non modulable. 

– Flash : éclairage artificiel compact qui permet d’éclairer à courte distance par un éclair de lumière blanche. L’utilisation peut se faire de nuit ou pour déboucher une ombre pendant la journée. Il peut être direct ou indirect, intégré au boîtier, glissé dans une griffe ou externe. Il peut être synchronisé sur le premier, le deuxième rideau ou en synchro lente. Sa puissance est donnée selon son nombre-guide (NB). Sa puissance peut être réduite manuellement, par cellule indépendante, ou TTL par le boîtier.

Sauf en utilisation en « open flash », la vitesse maximum utilisable doit rester à la vitesse de synchronisation au maximum.  

– Flou : absence de netteté due à un bougé de l’opérateur, un défaut de mise au point, une incapacité de l’optique à fournir une image nette.

Le flou, d’arrière-plan le plus souvent, est souvent recherché (bokeh) pour mettre en valeur le sujet principal (grande ouverture, grand capteur, longue focale).

– Focale (distance) : voir à « Distance focale »

– Focus : mise au point.

– Format : rapport largeur hauteur (panoramique, 4/3 ou 3/2) de l’image ; format d’enregistrement de fichier informatique (ex : .jpeg) ; dimension du capteur.

– Grandissement : en macrophotographie, on ne parle pas de grossissement (à l’œil nu), mais de grandissement. Le grandissement est : dimension de l’objet sur le capteur / dimensions réelles de l’objet.

– Gros plan : effets saisissants, mais faible profondeur de champ à contrôler.

– Grand angulaire (ou grand angle) : objectif de courte focale et de champ supérieur à la focale normale. Angle large. 

– Halo : malgré les traitement multicouches, les réflexions dans l’objectif produisent des reflets et cassent le contraste. Ces effets peuvent parfois être recherchés. De même, une dominante claire surexposée peut être recherchée pour l’ambiance vaporeuse (high key).

– Hautes lumières : parties les plus claires du sujet.

– HDR, ou HDRI (High Dynamic Range Imaging, ou imagerie à grande gamme dynamique) : procédé qui permet d’apporter des détails dans les basses et hautes lumières. Plusieurs images identiques (souvent 2) mais de densité différente sont unies pour extraire des détails dans les ombres et les lumières. L’effet modulable peut être fort, ou modéré et naturel.

– Histogramme : représentation graphique de la répartition des lumières d’une image.

Le graphique est selon les valeurs, foncé-clair (ou selon les 3 couleurs : rouge, vert, bleu).

C’est un outil facultatif d’information ou de retouche.

L’axe horizontal représente l’ensemble des lumières, les noirs à gauche et les blancs à droite.

L’axe vertical représente montre l’importance des valeurs.

Une exposition standard donnera un pic au centre du graphique. Mais une bonne image peut avoir une courbe différente : silhouette…

– Hybride : se dit d’un appareil à objectif interchangeable, mais non reflex (visée optique par miroirs).

– Hyperfocale : distance minimale du sujet si la mise au point est faite sur l’infini. le réglage de mise au point sur l’hyperfocale permet d’agrandir la profondeur de champ. L’image est nette de la moitié de cette distance jusqu’à l’infini.

– Incidente : la lumière incidente est celle qui frappe directement un objet. Par opposition à la lumière réfléchie.

– IL Indice de Lumination, ou EV (Exposure Value) : nombre qui caractérise un couple ouverture / temps de pose. On pourra donc dire qu’un objectif qui ouvre d’une ouverture supplémentaire permet de gagner 1 IL (terme global qui s’exprime en valeurs, ou en terme scientifique en lux-seconde), une ouverture ou 1 vitesse plus rapide.

L’IL déterminé par la cellule et l’ouverture de diaphragme pourront déterminer la vitesse d’obturation.

 – Illuminateur d’assistance : pinceau lumineux qui éclaire et augmente le contraste pour épauler le système autofocus du boîtier.

– Infini : distance assez grande pour ne pas nécessiter de correction de mise au point. L’infini photo est de 1000 fois la distance focale (50m pour un objectif de 50mm).

– Infrarouge : on peut télécommander l’appareil par infrarouge.

Photo dans l’infrarouge (IR) : filtre IR devant le capteur à retirer, utilisation d’un appareil peu filtrant au niveau de son filtre IR interne, filtre sur l’objectif…

Utilisation : photos avec des contrastes inhabituels, astrophotographie… 

– ISO : norme de mesure internationale de la sensibilité du capteur.

Valeur d’ISO doublée : sensibilité double. Faible chiffre : peu de bruit numérique, mais nécessité d’une forte luminosité.

– JPEG (Joint Photograph Expert Group)format compressé le plus fréquent des images sorties du boitier.

L’image est traitée dès la prise de vue et peut éventuellement être surcompressée par la suite.

Suffixe : .jpg ou .jpeg

– Kelvin : unité de mesure de la température des couleurs de la lumière. 

Plus la t° est faible, plus elle est proche du rouge (bougie, coucher de soleil…).

Plus la t° est élevée, plus elle est proche du bleu. La lumière blanche de la lumière du jour à midi sous le soleil est de 5 500 K et tire vers le bleu.

Par temps couvert ou dans les ombres, cette t° est plus élevée.

– Lentille : en verre optique (avec des additifs) ou organique (plastique). Objectif photo : 3 à 17 lentilles. Un zoom trans-standard (large plage de focale) a bien plus de lentilles qu’une focale fixe d’ouverture standard.

– Live view : fonctionnalité qui permet la visualisation en temps réel sur l’écran.

– Longue focale : objectif  qui grossit les sujets éloignés comme un téléobjectif, mais sans l’élément divergeant qui permet d’en réduire l’encombrement.

– Low-key : effet d’image où les teintes sombres dominent.

– Lumen : (lm) mesure de la quantité de lumière émise par une source lumineuse et perçue par l’œil humain.

– Lumière : partie visible à l’œil humain du spectre électromagnétique.

La lumière peut être froide (bleue, voire verte) ou chaude (jaune, orange, voire rouge).

Elle peut être réfléchie ou incidente.

Lumière polarisée : voir Polarisation.

– Lumière noire : voir UV

– Luminance : lumière mesurable émise ou réfléchie par une source.

– Lumination : voir IL

– Lux : lumière reçue par un objet (1 lux = 1 lumen /m²). Le luxmètre mesure la lumière incidente.

– Macro(graphie) ou Photomacrographie : prise de vue rapprochée.

On peut utiliser une bonnette, une bague allonge, un objectif macro ou un soufflet. Les difficultés sont au niveau de l’éclairage et de la distance de MAP.

– Manuel : à notre époque du tout automatique et du presse-bouton… !

     La mise au point (MAP) peut être parfois manuelle par une échelle de distance, ou assistée par des aides visuelles dans le viseur. Le fix focus est un simple préréglage rigide.

Plusieurs options de modes AF sont parfois disponibles, mais on peut préférer la MAP manuelle pour la macro photo par ex.

     Le mode M permet de régler le couple ouverture-vitesse pour surexposer, sous exposer selon le choix ou pour des poses longues. Les données de lumière sont le plus souvent immédiates et assistées.

     La sensibilité ISO peut parfois être encadrée de ses extrêmes, ou fixée manuellement par choix.

– Mesure de la lumière : peut se faire par cellule externe (mesure de la lumière incidente ou réfléchie) ou interne (spot, pondérée, sélective ou matricielle).

– Mise au point (ou MAP) : réglage de la distance capteur-optique pour obtenir la netteté du sujet. 

Elle peut être avec une MAP préréglée (fix focus), manuelle (bague ou molette) ou avec avec assistance dans le viseur.

Mais la MAP est le plus souvent automatique, autofocus (AF) avec différentes zones de MAP, ponctuelle ou continue etc… 

– Métadonnées : informations techniques affichées d’une image.

– Miroir : pivotant, il reflète l’image dans le viseur du reflex.

Il existe aussi des téléobjectifs à miroirs (compacité mais moindre ouverture).

– Monopode : il permet une stabilisation partielle avec peu d’encombrement. Le photographe conserve une bonne liberté de mouvement.

– Moteur : il permet de passer à la vue suivante, ou de caler l’autofocus.

– Mouvement : il peut être figé (vitesse élevée de l’obturateur, flash). Il peut aussi être rendu par un flou partiel ou global intentionnel (effet de filé et autres utilisations du pied photo, effet de zoom etc…). 

– Multiplicateur de focale : optique qui se place entre le boîtier et l’objectif utilisé. Il peut avoir un coefficient de x1,4 avec une perte de lumière d’une ouverture, ou de x2 avec une perte de 2 ouvertures. Au delà, c’est inutilisable. Il faut un objectif à focale fixe de bonne qualité car la perte optique est très sensible, surtout sur les bords de l’image. On peut alors diaphragmer, mais le pied photo est encore plus nécessaire. La distance de MAP est identique à l’objectif seul, ce qui est un avantage en macro, même si le multiplicateur n’a pas de rampe supplémentaire macro (doubleur macro). 

– Nature morte (ou nature inanimée)représentation visuelle d’un élément inanimé.

– Noir et blanc : image en noir, blanc et nuances de gris. Peut être obtenu à la prise de vue ou en post traitement.

– Nombre guide : valeur indiquant la puissance du flash. Hors des automatismes par cellule dédiée au flash ou par le boîtier (TTL), le nombre guide permet de calculer le diaphragme en fonction de la distance flash sujet.

C’est le produit de la distance en mètres, par l’indice du diaphragme.

– Objectif : association de plusieurs lentilles avec un diaphragme. Il fait converger les rayons lumineux en un point focal. Il peut être fixe ; standard ou trans-standard ; grand angulaire ou fish-eye ; téléobjectif ou à longue focale ; zoom ; à miroirs ; d’appareil compact, hybride, reflex ou d’agrandisseur ; avec moteur intégré d’AF ; avec stabilisateur…

L’objectif peut être fixe, zoom, à longue focale (rare), à miroir (catadioptrique).

– Obturateur : gradué en secondes ou fractions de secondes, il limite le temps d’exposition du capteur.

Il peut être central (les lamelles s’ouvrent par le centre) ou focal (rideaux ou lamelles dont le fente balaye la surface du capteur).

– Open flash : flash déclenché à la main, en pose B, avec l’obturateur ouvert. La vitesse de synchronisation max. du boîtier importe peu.

     Eclairage multiple : on éclaire manuellement la scène par plusieurs éclairs dans des directions différentes.

     Photo à très haute vitesse : les vitesses d’éclairs dans le noir et en open flash avec un éclair à puissance interrompue peut se faire à quelques millionièmes de seconde. Le temps de pose est donc égal à la durée de l’éclair du flash (éclatement d’un ballon, chute dans l’eau d’un objet, balle d’arme à feu…).

– OSD (On screen Display) : affichage des infos sur l’écran.

– Ouverture (valeur ou indice) : rapport de la distance focale par le diamètre du diaphragme (o,7 ; 1 ; 1,4 ; 2 ; 2,8 ; 4 ; 5,6… 128).

Chaque ouverture normalisée double ou divise par 2 la quantité de lumière.

Les ouvertures plus petites (grands chiffres) sont obtenues en multipliant la précédente par √2, soit 1,4 (surface d’un cercle). 

– Panoramique : vue agrandie en latéral, souvent adaptée aux paysages. Peut se faire par plusieurs images assemblées ou par recadrage.

– Parallaxe : dans un appareil non reflex, écart de visée entre viseur et objectif qu’il faut corriger pour les vues rapprochées.

– Parasite (lumière)c’est une lumière indésirable (ou recherchée pour des effets spéciaux) qui produit des brumes, halos…

Pour l’éviter : bien se placer par rapport à l’éclairage, éviter les filtres, utiliser un pare-soleil adapté… ou un parasol, objectif de qualité au traitement multicouche, optique propre, couvrir le viseur dans les poses longues.

– Pare-soleil : tube destiné à arrêter les rayons parasites sur l’objectif.

– PASM : sélection de modes.

P programme ; A priorité ouverture ; S priorité vitesse ; M manuel.

– Perspective : les lignes de fuite résultent de la mise en 2 dimensions d’une image. Elles dépendent du point de vue du photographe, mais peuvent être réduites ou annulées par correction optique ou numérique.

Perspective aérienne : effet de distance et profondeur produit par le voile atmosphérique en lumière bleue, près de l’horizon.

– Photographie : désigne les techniques et matériels d’enregistrement d’une image, mais aussi les arts graphiques concernés.

– Photomacrographie (voir Macro).

– Photomicrographie : à l’aide d’un microscope.

– Photomontage : image réalisée par assemblage.

– PictBridge : norme de connexion permettant de communiquer avec des périphériques, sans ordinateur (imprimante…).

– Pied photo : il permet les poses longues, les vitesses lentes et une bonne précision d’image.

– Piqué : la résolution et le contraste, la séparation des couleurs de l’objectif, la qualité de la prise de vue et du matériel donnent une précision d’image, une sensation de netteté, un bon piqué ou pas.

– Pixels (Picture Element) : abrégé par p, px ou Mpx (millions de pixels). Plus petit élément d’image qui permet une bonne définition.

C’est l’unité qui permet de mesurer la définition d‘une image numérique matricielle (écrans), son nombre de points (hauteur × largeur). 

– Plan : d’ensemble ou rapproché ; premier, moyen ou second plan, arrière-plan, plan focal…

Les plans sont liés à la notion de perspective.

– Plein format (voir Format) :

   1  Appareil au format de capteur de 24 x 36 mm (full frame). Pas de facteur de conversion pour les optiques.

Les formats plus grands sont les moyens formats, puis les grands formats.

Un grand format de capteur permet de réduire le bruit numérique en faible lumière (meilleure gestion des hautes sensibilités) et d’obtenir des flous d’arrière-plan (bokey) accentués.

   2  Agrandissement papier sans marge.

– Plongée : le photographe est au dessus du sujet, ce qui donne l’illusion de le réduire et l’écrase.

Contre-plongée : c’est l’inverse. Distorsions et rendu magnifié ou ridiculisé.

– Poids informatique : pour éviter des stockages encombrants parfois inutiles et un affichage laborieux sur l’écran, on peut : enregistrer l’image sous un format informatique moins lourd, surcompresser, ou diminuer les dimensions de l’image.

– Point de vue : il influence le rendu de l’image et peut occasionner des effets de perspectives par lignes de fuite.

– Polarisation : les radiations lumineuses n’oscillent que sur un seul plan de l’espace.

On peut polariser un éclairage artificiel ou polariser la lumière de l’objectif par un filtre (si les 2 polarisations sont utilisées, on parle de polariseurs croisés).

Filtre polarisant : voir à Filtre.

– Pose B (Bulb) : l’obturateur reste ouvert tant que l’on maintient la pression sur le déclencheur.

– Pose T (Time)l’obturateur s’ouvre à la première pression sur l’obturateur, puis se referme à la deuxième pression.

– Posemètre : avec sa cellule photoélectrique, il est le plus souvent intégré au boîtier et ne permet alors que la mesure de la lumière réfléchie.

Indépendant du boîtier, il mesure la lumière incidente (qui tombe sur le sujet) ou réfléchie. Il détermine la quantité de lumière à un endroit précis et les variables d’exposition. Il peut parfois servir de flashmètre.

– Poster photo : tirage 30 x 40 cm ou plus grand.

– Postérisation :

Depuis l’époque du travail de labo manuel, puis de la postérisation (ou équidensités) avec 3 lasers de couleur, on produit maintenant l’effet inverse d’un dégradé de couleurs par post traitement informatique : filtre de postérisation de préférence, ou enregistrement en .gif 256 couleurs, ou encore surcompression très importante de l’image .jpg

– Poussières : elles peuvent encombrer la mécanique ou l’électronique de l’appareil si celui-ci n’est pas « tout temps » ou tropicalisé. Le capteur peut être nettoyé de ses poussières manuellement, par vibration ou par traitement informatique.

– PPI : (Pixels per inch). Concerne les écrans qui ont des pixels.

C’est au moment de l’impression qu’une bonne résolution d’image fait la différence.

– Prisme de visée : sur un boîtier photo, système optique qui transmet l’image en la redressant.

– Profondeur de champ : zone de netteté, comprise entre le dernier et le premier plan net de l’image.

Elle varie avec diaphragme, focale, taille du capteur et réglage de la MAP.

Parfois, un bouton peut rendre visible la profondeur de champ par une commutation à l’ouverture réelle choisie (et non à l’ouverture de visée).

L’échelle de profondeur de champ sérigraphiée n’existe plus que sur les anciens l’objectif, sauf rare exception. Elle permet d’informer de la profondeur de champ aux petites ouvertures et, parfois,  de régler la MAP sur l’hyperfocale pour étendre cette profondeur de champ.

Q

– Rafale : le mode « rafale », ou « en continu », ou « au moteur » permet une succession de prises de vue.

– RAW : format numérique natif brut, volumineux et sans traitement.

Permet un maximum d’ajustements en post-traitement.

On pourra par la suite convertir en fichier JPEG, TIFF, GIF…

– Rayons X : radiations pour la radiologie, plus courtes que les UV.

– Recadrer : à la prise de vue ou en post traitement, pour mettre en valeur une partie de l’image.

– Redimensionner : réduction de la taille de l’image, en diminuant le nombre de pixels dans la largeur et la hauteur. Son poids informatique pourra donc diminuer. Possible avant la prise de vue (en JPEG, pas en RAW)) ou en post traitement.

– Règles : 

Règles éculées si l’on cherche l’originalité, mais qu’il est bon de connaître : ne pas centrer le sujet, ne pas couper les têtes, règle des tiers, ne pas surexposer les zones claires et boucher les ombres, ne pas photographier face au soleil…

– Réfléchie : la lumière réfléchie est la quantité de lumière renvoyée par le sujet.

– Réflecteur : surface claire renvoyant la lumière qu’elle reçoit. Permet parfois d’éviter le flash direct avec un visuel du sujet éclairé.

– Réflex : se dit d’un appareil à visée optique par miroirs et à objectif interchangeable.

– Résolution d’une photo :  rapport entre le nombre de pixels sur un pouce et les dimensions du tirage papier. Elle s’exprime en dpi.

– Retardateur : pour que le photographe soit sur la photo ! Contrairement au selfie à bout de bras, la distance permet d’éviter les perspectives disgracieuses. Pied ou support simple nécessaire, en cadrant un peu large pour recadrer en post-traitement.

– Retouches : créatives, respectueuses du modèle… ou pas !

– Selfie : autoportrait à bout de bras, ou avec une perche pour élargir le champ et limiter les déformations de perspectives.

– Sensibilité : la sensibilité est la mesure de la sensibilité à la lumière des capteurs numériques. Elle est une donnée essentielle à la détermination de l’exposition. Un chiffre ISO élevé permet une image en faible lumière et une profondeur de champ importante, mais augmente le bruit numérique.

– Sépia : image de teinte beige monochrome typique des photos du début du XXe siècle.

– Snoot : élément conique qui se fixe sur une lampe pour réduire la surface éclairée.

– Solarisation : inversion totale ou partielle des valeurs de l’image.

– Soufflet : accessoire de macrophotographie réglable encombrant et qui ne permet pas toujours de conserver les réglages de couplage. Il permet de fort grossissements et parfois décentrement et bascule pour corriger les perspectives. Les perspectives peuvent se corriger aussi par un objectif à décentrement ou en post traitement.

– Spot : désigne une lampe à éclairage dirigé ponctuel. C’est aussi une mesure de la lumière sur un point précis (1 à 5% de l’image).

– Stabilisateur : numérique (traitement logiciel), optique (lentille flottante pour compenser les décalages sur plusieurs axes) ou mécanique (déplacement du capteur).

Il compense les mouvements du photographe, mais pas du sujet : faible lumière, téléobjectif…

– Stabilisation : obtenue par une position stable du photographe, un appui, un monopode, un pied photo ou un stabilisateur.

– Synchronisation flash (ou synchro x)temps de pose le plus court autorisé, en utilisation du flash.

     Obturateur central : moins de vibrations et bruyant, vitesses de synchro souvent plus élevées.

     Obturateur plan focal : les rideaux limitent la vitesse maximum de synchronisation. La synchro x peut être plus rapide, à courte distance, s’il est possible de déclencher une succession rapide d’éclairs pendant le déplacement des rideaux.

– Synthèse  des couleurs

   1  Additive : synthèse Rouge-Vert-Bleu, par addition des couleurs de la lumière souvent blanche (écrans, projecteurs et lumière directe). L’addition des couleurs primaires ou toutes les couleurs donne du blanc.

   2  Soustractive : synthèse Cyan-Magenta-Jaune, par soustraction de la lumière blanche (objets et tout ce qui réfléchit la lumière). L’addition des couleurs primaires ou de toutes les couleurs donne du noir.

– Télécommande : infrarouge ou wifi et à distance, elle permet de déclencher à distance.

– Téléobjectif : système optique qui permet de réduire le tirage mécanique d’une longue focale.

– Température de couleur : la qualité spectrale des couleurs se mesure le plus souvent en degrés Kelvin.

– Tirage photo : impression de l’image sur papier. On parlait aussi de « développement » à l’époque de l’argentique.

– Ton :

   1  Peut exprimer le degré d’obscurcissement ou de clarté d’une image (le mot valeur est plus explicite).

   2  Il peut aussi remplacer le mot teinte ou couleur (tons rompus).

– Transmetteur wifi : externe ou interne au boitier, il permet de transférer les images sur un smartphone ou de piloter à distance.

– Triangle d’exposition : ce sont les trois paramètres qui permettent une exposition correcte (ouverture, vitesse, sensibilité ISO). Différents réglages équilibrés pourront donner un rendu différent.

– TTL (Through The Lens)sur les appareils à objectifs interchangeables, mesure de la lumière à travers l’objectif.

– Ultra-violet : Le filtre UV placé devant l’objectif va arrêter l’essentiel des ondes courtes et promet de réduire le voile atmosphérique.

Prenez-le en verre, de qualité et de teinte neutre (test sur une feuille de papier).

Il ne sert pas à grand chose pour le voile atmosphérique (prises de vue le matin avant l’évapotranspiration : oui) et filtre les UV… qui sont déjà filtrés par l’objectif !

Il protège mécaniquement l’objectif coûteux et au traitement multicouche antireflet fragile. Mais, malgré son multicouche, il apporte des reflets et fausse un peu le calcul optique de l’objectif. Une solution simple, hors de toute situation particulière : utiliser un pare-soleil.

Les photos en lumière noire se prennent dans l’obscurité complète avec comme seule source un tube fluo lumière noire. On peut ajouter de la peinture fluo sur le sujet pour produire un effet lumineux.

– Valeur : les hautes valeurs d’une image désignent une dominante claire et les valeurs basses une dominante sombre.

– Verre dépoli : surface translucide sur laquelle se forme l’image de visée d’un appareil à objectifs interchangeables.

– Vignettage (ou vignetage)

Vignettage mécanique : assombrissement des coins (et des bords) de l’image par un pare-soleil, un filtre…

Vignettage optique : assombrissement des coins, suite au compromis optique de l’objectif.

Il peut être réduit en diaphragmant, en modifiant la focale (zoom) ou en évitant les photos avec fond clair uni.

– Virage : un composé chimique modifie la teinte d’un tirage pour apporter des couleurs (ex : sépia) ou pour en améliorer la durabilité dans le temps pour les musées (virage à l’or et au sélénium…).

– Visée : numérique (hybride), optique (reflex) ou sur l’écran (Live view).

– Viseur : C’est un dispositif de l’appareil qui permet de cadrer le sujet et parfois de faire la mise au point.

Le viseur numérique ou optique (à ne pas confondre avec la visée sur l’écran) permet de voir malgré les reflets du soleil. Il peut être à champ large et pour les porteurs de lunettes, ou pas.

– Wi-Fi : le transmetteur peut prendre des photos à distance, télécharger ou partager des images depuis l’appareil photo. 

– La radiographie par rayons X à haute énergie est une spécialité essentiellement médicale assortie de précautions. Quant aux photos X, c’est autre chose !

– Yeux rouges : illumination de la macula irriguée, par un éclairage de flash.

Comment faire ? éviter d’utiliser un flash dont l’éclair est proche de l’axe optique ; rétracter la pupille par des pré-éclairs pour diminuer l’effet ; post-traitement par logiciel.  

– Zoom : objectif à focale variable, par un groupe de lentilles fixes et mobiles.

PAYSAGE DE NEIGE
GRANDS ESPACES DE NEIGE (photo NL)

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