Un lit au Liban ©
Ce matin au lever
Il me vient une idée
C’est toi qui me l’a soufflée
Fée magique alitée,
En éventail nos doigts d’pieds
N’ont pas froid c’est l’été.
*
Un message par les mots
Ballots gros sans barreaux
Délirants étourdis
Riches en sucre et en fruits,
Au pays des mille nuits
Sur les plages coule l’envie.
*
Je sais c’est étonnant
C’est l’orage au Liban,
Au pays de pas d’pluie
Des grenades de soleil
Nous sortent du sommeil
En sursaut ça suffit.
*
La grand’rue c’est l’far west
L’château d’eau renversé
Deux canards dandinés
Plumes au vent dans un geste,
Plus de jus, juste un zest
Plus d’conflit, pas d’confit.
*
Le cèdre du Liban
A la branche brisée
Sera revigoré
Les brindilles bien gorgées,
Le vieux bois f’ra un banc
Comme colombe peint de blanc.
*
Assis les amoureux,
Plus de bombes ni de feu.
Texte de Nicolas Le Clerc ©
![Liban ? Un autre banc... avec son lit de drap blanc. Le doux et le dur si proches ! Aquarelle N.L.](https://i0.wp.com/www.nicolasleclerc.com/wp-content/uploads/2020/08/la-luge.jpg?resize=500%2C364&ssl=1)
Aquarelle N.L.
![Cèdre du Liban. Photo NL](https://i0.wp.com/www.nicolasleclerc.com/wp-content/uploads/2020/08/Cèdre-du-Liban.jpg?resize=504%2C300&ssl=1)