Archive pour février 2018
Entre deux…
Aimer la musique d’hier, d’ailleurs, autant que d’aujourd’hui en picorant par des choix !? Entre deux…
Mais préférer la sincérité et l’équilibre relationnel des rapports individuels aux grandes messes d’efficacité et de générosité collective ?
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– Aimer la culture des salons de Louis à Versailles ?
– Le salon de l’agriculture de Paris vit sa vie en ce moment : veaux, vaches, couvées…
La terre sous les ongles est propre.
Entre deux… Aimer aussi l’humour faussement indélicat en désacralisant quelques secondes ?
Contrepèterie : c’est vache, un taureau. Doucher les rouilles du Corot pour border les draps du bonheur ?
La vie est si sérieuse ! Autant ne pas trop se prendre au sérieux par détachement, dérision, humilité, discrétion…
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Le Cantal est souvent… de l’entre-deux, même si le vieux fromage est parfois plus parfumé.
Aquarelle ou encre : tensions du papier
Aquarelle ou encre : les tensions du papier
Hors des papiers récents multi techniques indéchirables, le papier déteste l’eau… mais il n’y a pas d’aquarelle sans eau.
Pour des raisons de grain et de tensions du papier mouillé, ce support a donc beaucoup d’importance.
Bien sûr, on peut faire de l’encre sans lavis ou de l’aquarelle sur le sec, avec godets, crayons ou bâtons aquarellable partiellement mouillés en fin de dessin. Mais la magie de l’aquarelle vient beaucoup de la liberté de l’eau (en partie contrôlée).
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– L’aquarelle se fait habituellement par zones mouillées juste avant d’appliquer le pigment, par éponge, pulvérisateur, trempage intégral du papier (dans l’eau froide car l’encollage est fragile), ou par mouillages mixtes.
Le papier s’étend alors dans la cuvette d’eau, puis se rétracte au séchage : déformations et gouttières gênent alors le travail de peinture sur le mouillé. De plus, les déformations affectent la présentation du travail terminé sec.
– Les tensions du papier sont plus fortes si le support est très mouillé, de qualité insuffisante, de nature différente (coton ou fibres mixtes), de grande taille ou d’épaisseur réduite.
Les papiers spéciaux aquarelle à grain fin, satiné ou torchon font le plus souvent 300g /m² mais peuvent faire 100 à 700g. Un 600g sera souvent utilisé pour les très grands formats.
– La vitesse de séchage va dépendre du vent, de la température, de l’hygrométrie et du support perméable ou non pendant le travail.
LIEN VERS LA GALERIE D’AQUARELLES
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Que faire pour éviter les déformations du papier ?
Comme toujours dans les techniques d’aquarelle, nombreuses méthodes, astuces et façons de faire différentes au choix.
– Utiliser un bloc collé aux 4 côtés si cela vous convient.
– Papier adapté à votre façon de faire.
– Mettre simplement sous presse quand la peinture est terminée et que le papier reste juste un peu humide.
– Au sortir du trempage complet de la feuille, appliquer 4 bandes de kraft gommé pour la maintenir pendant le travail et pendant le moment de séchage partiel acceptable.
Prévoir un format de papier qui tienne compte des bordures blanches consécutives, pour votre format standard de passe-partout.
Par la suite et après séchage, si vous voulez le mouiller de nouveau, le papier qui s’est déjà étendu se déformera sensiblement moins (préparation de papiers vierges notamment).
– Mettre sous tension le papier par une méthode équivalente : cadre rigide qui maintient le papier agrafé…
– Certains tournent le papier mouillé recto verso pour répartir les tensions avant de peindre.
etc…
Vous pouvez consulter par ce lien l’article de ce blog : Aquarelle, le cycle de l’eau