Archive pour janvier 2010

Comment apprécier un dessin (article enfant n°2)

La défaite de Sennachérib / encre / 56x80 cm / F. LE CLERC

– Chez les petits, c’est simple, tout est admirable. Un simple trait rouge dit sa joie d’être rouge.

– Avec les grands de 11 ans et plus, l’appréciation devient plus difficile. Un dessin qui exprime une recherche ou un sentiment est plus formateur et riche artistiquement qu’une œuvre de paresse ou de simple imitation de soi-même ou des autres.

Parfois, l’habileté sans émotion et les redites prennent le pas sur toute autre considération. Les élèves peuvenr être malins pour plaire. Une idée ou quelque chose à exprimer ne suffit pas toujours pour éviter la critique des éternels sapins chapeaux ou de la maison carrée.

Cependant, il peut arriver que le découragement nécessite un coup de pouce pour reprendre confiance et trouver une bonne idée.

– Il est plus difficile qu’il n’y paraît de reconnaître dans une exposition d’enfant les dessins originaux et expressifs de ceux qui ont été aidés par les « trucs » de lui-même ou de l’adulte. Bien sûr, qu’importe pour celui qui voit le résultat, mais il est difficile de parler de beauté ou d’art dans un contexte de culture, style ou progression comme chez l’adulte. Le dessin d’enfant presque inimitable peut être chef d’œuvre un jour, être le fruit du hasard et de la liberté sans crainte de jugement, et parfois ne pas avoir de suite.

D’après les écrits de F. LE CLERC

Chanteurs, chanteuse

Sandrine Dubois en concert à Lyon le 16/1/2010. Voir onglets de ce site : Ecrits ou Contact.

Cigale de Camargue / photo N. Le Clerc

La cigale de Camargue chante aussi / photo N. Le Clerc

Défiscalisation d’oeuvres d’art pour les entreprises

 L’art est un support de communication avec vos clients, fournisseurs et visiteurs.

Des mesures de défiscalisation permettent en France une déduction du résultat imposable et de l’assiette de la taxe professionnelle pour les achats d’oeuvres originales d’artistes vivants (article 238 bis modifié le 5 mars 2009 du Code Général des Impôts).

De plus, les oeuvres ne sont pas assujetties à l’ISF.

L’exposition au public est limitée à l’amortissement de 5 ans.

 

Dans la pratique :
Achat de sculptures ou tableaux pour une valeur de 5 000 €
Déduction sur le résultat fiscal du prix d’acquisition de l’œuvre par fractions égales sur l’exercice d’acquisition et les 4 années suivantes soit une déduction fiscale de 1 000 € par an.
(La déduction concernée ne doit pas être supérieure à 5 °/°° du chiffre d’affaires).
La réduction d’impôt est donc de 1000 € x 33.33 % (taux impôt société) soit 334 € par an.
Prix d’achat réel pour l’entreprise :
5 000 euros – (334 € x 5) = 3 330 €

Aspect comptable :
L’œuvre d’art doit être inscrite à un compte d’actif immobilisé. La fraction du résultat comptable correspondant à la déduction effectuée extra comptable (1 000 €/an) doit être affectée à un compte de réserve spéciale figurant au passif du bilan de l’entreprise.
Lors de l’affectation du résultat lors de l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle, une fraction du résultat doit être dotée à un compte de réserve spéciale et ce, pendant les 5 ans au cours duquel l’entreprise bénéficie de cette déduction fiscale des 1000 €.
Lors de la liquidation de l’Impôt sur les Sociétés, il faut fournir à l’administration fiscale l’imprimé : réduction d’impôt mécénat n° 2069-M-S
(La valeur locative des œuvres d’art est exclue de la base d’imposition de la taxe professionnelle).

Obligations de l’acheteur :
L’œuvre d’art doit être exposée dans un lieu accessible au public (lieux communs ou salle d’attente) pendant 5 ans, mais peut aussi être réalisée dans un musée auquel le bien est confié. Elle peut également être placée en dépôt auprès d’une région, d’un département, d’une commune ou d’un établissement public scientifique, culturel ou professionnel.

Chevaux de Camargue / photo N. Le Clerc

Chevaux de Camargue - Un tableau est plus facile à garder chez soi / photo N. Le Clerc