Archive pour octobre 2009
Le dessin préliminaire au crayon (article adulte n°3)
Des crayons de différente nature peuvent être utilisés : gras, secs, gris ou noirs, solides ou fragiles, faciles ou difficiles à tailler, fins ou épais, faciles ou non à gommer, qui peuvent ou doivent être fixés, qui salissent les doigts ou pas, ergonomiques, chers…ou donnés (charbon de bois).
Le dessin préliminaire est facultatif, mais souvent utile à la composition de l’image pour dessiner un sujet figuratif…et prudent.
Si le sujet n’est pas d’un graphisme trop difficile, inutile de s’y attarder à l’excès, la peinture le mangera bientôt.
Quand vous prendrez de l’assurance, vous pourrez peut-être par la suite dessiner au pinceau directement si vous le souhaitez, peut-être en commençant par un jus dilué.
Le dessin sera discret dans sa réalisation finale s’il ne doit pas apparaître sous une peinture peu opaque.
Il pourra être très présent s’il fait partie de la réalisation finale.
Chacun ses facilités, sa façon de faire et ses goûts.
On peut établir mentalement ou par un point l’emplacement du ou des sujets sur le support. Cela permettra de décider de la composition.
Il est bon de choisir la couleur dominante.
Une réflexion sur l’harmonie (équilibre des couleurs) peut bien sûr s’ébaucher.
Les proportions du sujet peuvent être mesurées si la reproduction doit être fidèle. Des rectangles provisoires au crayon peuvent enfermer le sujet dans ses proportions.
Le modèle peut être simplifié par des formes géométriques simples et (ou) les lignes principales.
Le trait est souvent peu appuyé et répété pour rechercher la forme souhaitée, puis appuyé davantage sur la meilleure ligne.
Les objectifs sont d’avoir une vision d’ensemble et de ne pas perdre de temps à reprendre des détails si les proportions ne sont pas respectées.
Faites vos essais sur des sujets simples…et statiques (objet ou nature inanimée, appelée aussi nature morte) et habituez-vous à travailler sans trop de gomme pour corriger les lignes à partir des traits d’essai, par touches successives, de l’approximatif vers le précis, du trait doux au plus contrasté.
Les mots sont peut-être plus compliqués que les actions…
La recette peinture minute : l’image (article adulte n°2)
Une image dans un minimum de deux dimensions, cela peut être tout ou partie des idées, des formes, des contrastes, un équilibre.
L’idée, c’est le choix du sujet : paysage, objet inanimé, personne, animal, scène de vie, bâtiment, concept personnel…
C’est aussi une atmosphère, qui peut être un objectif ou se révéler pendant la réalisation.
La forme, c’est le dessin, sommaire ou élaboré : crayon ou dérivés, pinceau, couteau ou autres outils.
Le contraste, c’est la différence de luminance.
Du blanc et du noir sans gris, c’est le contraste maximum et le rendu est très dur.
Un bonhomme de neige sur champ de neige sous éclairage tamisé de brouillard, c’est le minimum de contraste et on ne voit rien.
L’équilibre, c’est la composition, l’esthétique, l’harmonie.
Quelques règles fonctionnent bien et permettent parfois un relatif consensus, mais on entre aussi dans le domaine du goût personnel.
Heureusement que la sensibilité perd tant à se faire enfermer en bouteille.
Si vous êtes débutant et réservez vos créations à un usage familial, vous pouvez simplement vous laisser porter par l’instinct et le plaisir.