Bonjour au forum.
Pouvez-vous répondre à cette question : à quoi sert la qualité optique d'un objectif ? Qu'est-ce que ça veut dire, comment ça marche et pourquoi de telles différences de prix, parfois ?
Objectifs : qualité optique
Re: Qualité optique
Voici une réponse... pour passionnés photo uniquement !
La qualité optique participe à la qualité technique de l'image, mais ce n'est qu'un maillon de la chaîne.
Elle peut faire la différence dans les forts agrandissements... quand les autres principes photo sont respectés : mise au point, exposition, sensibilité et taille du capteur, qualité électronique, format et retouche, pare-soleil etc...
Au risque d'horrifier les spécialistes (pas de petit plaisir), on pourrait alors presque dire que la qualité optique est secondaire !
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La qualité optique dépend du calcul optique et de la complexité recherchée (zoom ambitieux de la pj en bas de page) : variation de focale, grandes ouvertures, mise au point rapprochée, correction accentuée des imperfections optiques...
Si vous voulez un zoom qui ait une variation importante + une forte ouverture à toutes les focales + une bonne qualité optique-mécanique + un faible encombrement + un petit prix..., ça va être difficile !
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La qualité optique dépend aussi de la qualité des lentilles (verres spéciaux ou pas, asphériques...), des traitements de surface, du centrage et de la qualité mécanique des différents éléments de l'objectif.
Une bonne transparence et un bon traitement de surface des lentilles pourront réduire un peu la consommation lumineuse de chacune des nombreuses surfaces air-verre (une focale fixe moderne, et plus encore un zoom sont souvent équipés de nombreuses lentilles).
La qualité optique dépend aussi de la fiabilité de fabrication d'un exemplaire à l'autre. Ainsi, un exemplaire d'objectif ne pourra jamais faire mieux que ce que permet son calcul optique. Il ne pourra jamais faire mieux non plus qu'un exemplaire testé (dans la même série) qui a été réussi à sa fabrication, mais il pourra être moins bon !
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Le coût d'une optique dépend beaucoup du diamètre de ses lentilles... si la qualité est au rendez-vous.
Ainsi, un petit capteur de compact permettra de concevoir de petits objectifs peu coûteux.
Suffit-il au fabricant de bien faire, de bien fabriquer ? Non, car le coût a de l'importance et il faut souvent répondre à des orientations optiques contradictoires. Le vélo qui fait aussi camion et avion est difficile à réaliser.
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En dehors de ses propres qualités mécaniques, un objectif se caractérise par ses ouvertures disponibles, son encombrement-poids-prix, sa plage de focales (zoom), son rapport de grandissement (objectif macro), son piqué (définition-contraste à différentes ouvertures et focales), la correction de son vignettage optique (assombrissement des angles), sa distorsion (déformation des lignes proches des bords à différentes ouvertures et focales), sa diffraction aux très petites ouvertures (ex : objectif macro), son moteur AF intégré, son couplage AF, sa stabilisation intégrée, sa distance minimum de mise au point, sa large bague de MAP manuelle, sa MAP interne (la longueur ne change pas pendant la mise au point), sa bague de vitesse ou (et) d'ouverture, sa monture X ou Y ou sa polyvalence avec bague d'adaptation, son collier de trépied, son pare-soleil intégré, ses accessoires fournis (pare-soleil, bouchons, sac ou boîte)...
Son ton (rendu de couleur) peut être neutre, froid ou chaud.
Ils sont à focale fixe ou à variation de focale zoom.
Il y aussi d'autres sous-catégories : fisheye, grand angle, standard, trans-standard, téléobjectif, catadioptrique, à décentrement ou (et) bascule, ultra-lumineux, téléconvertisseur grand angle ou télé, macro, à portrait (flou d'ensemble réglable à toutes les ouvertures).
Remarque : la longue focale n'est plus distribuée depuis longtemps (ex : Novoflex multimontures de 400mm f/5,6 : 3 lentilles... et L de 46,5 cm).
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Un conseil pratique purement optique ? En règle générale (ah, le général !), évitez la plus grande et la plus petite ouverture disponible de votre objectif... si cela est possible. Mais relisez bien les premières lignes de cet article sur le maillon de chaîne !
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Et n'oubliez pas un pare-soleil adapté pour réduire les pertes de contrastes et les réflexions sur les lentilles, malgré les traitements de surface.
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Les "verres" habituels peuvent être minéraux, organiques (plastiques et moins coûteux).
N.B. Les optiques actuelles ne font pas de miracle mais ont progressé : davantage de verres spéciaux à faible dispersion ou (et) asphériques.
Zooms grand public moins coûteux, généralisation progressive d'une stabilisation interne...
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Nettoyage : nécessiterait un article dédié.
Le verre utilisé en optique et plus encore les traitements anti-reflets sont très fragiles.
Pour faire imagé, il y a presque autant de différence entre un sol goudronné (verre à vitre), un sol en terre battue (verre optique), et une couche de sable (traitement de surface du verre optique).
Utiliser des moyens de nettoyages hasardeux serait comme passer un râteau.
Il faut donc intervenir seulement quand cela est vraiment indispensable.
La qualité optique participe à la qualité technique de l'image, mais ce n'est qu'un maillon de la chaîne.
Elle peut faire la différence dans les forts agrandissements... quand les autres principes photo sont respectés : mise au point, exposition, sensibilité et taille du capteur, qualité électronique, format et retouche, pare-soleil etc...
Au risque d'horrifier les spécialistes (pas de petit plaisir), on pourrait alors presque dire que la qualité optique est secondaire !
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La qualité optique dépend du calcul optique et de la complexité recherchée (zoom ambitieux de la pj en bas de page) : variation de focale, grandes ouvertures, mise au point rapprochée, correction accentuée des imperfections optiques...
Si vous voulez un zoom qui ait une variation importante + une forte ouverture à toutes les focales + une bonne qualité optique-mécanique + un faible encombrement + un petit prix..., ça va être difficile !
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La qualité optique dépend aussi de la qualité des lentilles (verres spéciaux ou pas, asphériques...), des traitements de surface, du centrage et de la qualité mécanique des différents éléments de l'objectif.
Une bonne transparence et un bon traitement de surface des lentilles pourront réduire un peu la consommation lumineuse de chacune des nombreuses surfaces air-verre (une focale fixe moderne, et plus encore un zoom sont souvent équipés de nombreuses lentilles).
La qualité optique dépend aussi de la fiabilité de fabrication d'un exemplaire à l'autre. Ainsi, un exemplaire d'objectif ne pourra jamais faire mieux que ce que permet son calcul optique. Il ne pourra jamais faire mieux non plus qu'un exemplaire testé (dans la même série) qui a été réussi à sa fabrication, mais il pourra être moins bon !
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Le coût d'une optique dépend beaucoup du diamètre de ses lentilles... si la qualité est au rendez-vous.
Ainsi, un petit capteur de compact permettra de concevoir de petits objectifs peu coûteux.
Suffit-il au fabricant de bien faire, de bien fabriquer ? Non, car le coût a de l'importance et il faut souvent répondre à des orientations optiques contradictoires. Le vélo qui fait aussi camion et avion est difficile à réaliser.
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En dehors de ses propres qualités mécaniques, un objectif se caractérise par ses ouvertures disponibles, son encombrement-poids-prix, sa plage de focales (zoom), son rapport de grandissement (objectif macro), son piqué (définition-contraste à différentes ouvertures et focales), la correction de son vignettage optique (assombrissement des angles), sa distorsion (déformation des lignes proches des bords à différentes ouvertures et focales), sa diffraction aux très petites ouvertures (ex : objectif macro), son moteur AF intégré, son couplage AF, sa stabilisation intégrée, sa distance minimum de mise au point, sa large bague de MAP manuelle, sa MAP interne (la longueur ne change pas pendant la mise au point), sa bague de vitesse ou (et) d'ouverture, sa monture X ou Y ou sa polyvalence avec bague d'adaptation, son collier de trépied, son pare-soleil intégré, ses accessoires fournis (pare-soleil, bouchons, sac ou boîte)...
Son ton (rendu de couleur) peut être neutre, froid ou chaud.
Ils sont à focale fixe ou à variation de focale zoom.
Il y aussi d'autres sous-catégories : fisheye, grand angle, standard, trans-standard, téléobjectif, catadioptrique, à décentrement ou (et) bascule, ultra-lumineux, téléconvertisseur grand angle ou télé, macro, à portrait (flou d'ensemble réglable à toutes les ouvertures).
Remarque : la longue focale n'est plus distribuée depuis longtemps (ex : Novoflex multimontures de 400mm f/5,6 : 3 lentilles... et L de 46,5 cm).
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Un conseil pratique purement optique ? En règle générale (ah, le général !), évitez la plus grande et la plus petite ouverture disponible de votre objectif... si cela est possible. Mais relisez bien les premières lignes de cet article sur le maillon de chaîne !
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Et n'oubliez pas un pare-soleil adapté pour réduire les pertes de contrastes et les réflexions sur les lentilles, malgré les traitements de surface.
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Les "verres" habituels peuvent être minéraux, organiques (plastiques et moins coûteux).
N.B. Les optiques actuelles ne font pas de miracle mais ont progressé : davantage de verres spéciaux à faible dispersion ou (et) asphériques.
Zooms grand public moins coûteux, généralisation progressive d'une stabilisation interne...
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Nettoyage : nécessiterait un article dédié.
Le verre utilisé en optique et plus encore les traitements anti-reflets sont très fragiles.
Pour faire imagé, il y a presque autant de différence entre un sol goudronné (verre à vitre), un sol en terre battue (verre optique), et une couche de sable (traitement de surface du verre optique).
Utiliser des moyens de nettoyages hasardeux serait comme passer un râteau.
Il faut donc intervenir seulement quand cela est vraiment indispensable.
- Fichiers joints
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- Lentilles et traitement de surface
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Re: Qualité optique
Hou là, ah bon, merci pour les infos.
Et en bref, quel critère de base pour un objectif ?
Et en bref, quel critère de base pour un objectif ?
Re: Qualité optique
En 3 mots : focale + ouverture maximum !
Se poser la question de l'utilité des variations de focales disponibles, sans que cela coûte trop cher sur les limites d'ouvertures maximum.
Ex : 35mm f/2, c'est à dire une focale fixe grand angle de 35mm et d'ouverture max. de 2.0
Se poser la question de l'utilité des variations de focales disponibles, sans que cela coûte trop cher sur les limites d'ouvertures maximum.
Ex : 35mm f/2, c'est à dire une focale fixe grand angle de 35mm et d'ouverture max. de 2.0
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- Image tirée du tutoriel du site Les numériques : un véritablement cul de bouteille coupé + un embout PVC + de l'adhésif. Un commentaire ? abstrait bien sûr !
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