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Conseillers en art

Posté : mar. 25 mars 2014 19:01
par admin
Résumé de l'article du Monde du 24 octobre 2013 (1 page) :


A la FIAC du grand Palais, à Paris, les collectionneurs sont escortés de conseillers (agents d'art) qui rassurent et donnent les tendances du marché.
L'art spéculation est en effet sensible aux artifices de la mode et aux manipulations des cotes.

" Beaucoup ne savent pas ce qu'ils veulent acheter mais ils savent ce qu'ils veulent dépenser".
"On voit beaucoup d'artistes, mais ça ne veut pas dire qu'il y a beaucoup de créateurs".

Un agent est souvent plus objectif, car plus libre qu'un galeriste ou un spécialiste d'une maison de vente aux enchères.
Il coûte moins cher qu'il n'y paraît car son client fait moins d'erreurs et économise son temps : 10% sur les sommes jusqu'à 500 000 € et 5% au dessus.

On peut faire une collection extraordinaire avec des œuvres en dessous de 7000 € qui ont une vraie force.

L'agent doit être un révélateur qui rentre dans un débat contradictoire avec le collectionneur.
Ils analysent les œuvres présentées à des salons comme la FIAC à partir des dossiers envoyés par les galeries.
Certains prônent la vitesse dans la première heure du vernissage, d'autres veulent prendre le temps pour trouver l'oeuvre qui va s'intégrer dans la collection.

Mais conseiller est devenu une appellation non contrôlée avec parfois de jeunes requins qui ne connaissent rien en Histoire de l'art et qui regardent... avec leurs oreilles.

Beaucoup d'acheteurs veulent des choses faciles sans souffrir. Or, l'art fait mal au confort, au porte-monnaie... comme une histoire d'amour.


nb : finalement, la TVA baissera de 7 à 5,5% pour ne pas perdre de recettes fiscales (30% de l'art mondial à Londres qui a 5% de taxe, contre 5,5% de l'art mondial à la France), risquer de perdre la FIAC...